Les maladies parodontales sont fréquentes, la prévalence peut atteindre 70% chez les personnes âgées de plus de 65 ans. Des répercutions négatives existent non seulement sur la santé générale et le confort de vie mais également sur l’aspect social. Lors de cette journée entièrement dédiée à la Parodontologie, nous explorerons en profondeur ce sujet, pour comprendre comment réussir la prise en charge, que ce soit dans des cas simples ou dans des cas plus complexes, impliquant d’autres maladies systémiques.

L’objectif premier du traitement parodontal est de rétablir la santé des tissus de soutien des dents. Plusieurs techniques de reconstruction ont été développées et perfectionnées au fil du temps, afin d’atteindre cet objectif. Nous verrons en détails plusieurs de ces techniques, les résultats immédiats et long terme que chacune permet d’atteindre, selon la situation initiale. Cela permettra d’identifier les techniques les plus adaptées aux cas cliniques que vous rencontrerez au cours de votre pratique. Les techniques de reconstruction du parodonte profond et du parodonte superficiel seront abordées afin de compléter l’arsenal thérapeutique proposé au patient dans la cadre de son traitement parodontal.

Certains cas cliniques présentent des pathologies coexistantes. Ces comorbidités peuvent imposer des contraintes dont il vous faudra tenir compte lors du traitement parodontal. Nous verrons dans cette partie plusieurs exemples de comorbidités , les contraintes qu’elles imposent, et les solutions à notre disposition pour pouvoir malgré tout offrir un thérapeutique efficace.

Par ailleurs, en raison des conséquences des maladies parodontales, nous sommes fréquemment amené à envisager la pose d’implants dans un contexte où le parodonte est affaibli. Cet environnement affaibli sera à prendre en compte dans les choix opératoires que nous ferons. Nous verrons quels sont ces contraintes, ainsi que les solutions techniques et thérapeutiques permettant d’y répondre.

Les maladies parodontales ont malheureusement tendance à récidiver. Pour prévenir ces récidives, il est crucial d’avoir un suivi régulier et à long terme des patients traités. Cependant, l’observance peut être fortement compromise par une procédure jugée trop exigeante. A travers des exemples, nous évoqueront lors de cette dernière partie la problématique de l’équilibre à trouver entre la qualité du suivi et sa flexibilité.

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